Je reçois de nombreuses femmes dans mon cabinet qui approchent de la 40è ou qui l’ont dépassé, avec un profil comparable et de nombreuses similitudes dans leur vécu.
Elles sont nombreuses à être issues d’un modèle familial peut évolutif, laissant une faible place à l’identité de l’enfant et répondant aux codes sociétaux de cette génération.
« Soit bonne élève », « soit une enfant sage », «ne contrarie pas tes parents… » Cela donne par la suite, plutôt : « il faut que je sois une bonne mère », « je dois être une épouse parfaite », « je dois assurer au boulot… »
Et surtout, Silence ! Garde tes peurs bien cachées dans ta poitrine quitte à ne plus pouvoir respirer. Silence ! Garde ta colère étouffée dans ta gorge jusqu’à en avoir des aigreurs et des nausées. Silence ! Garde ta culpabilité enfouille dans ton ventre et tant pis pour les troubles alimentaires et surtout n’oublie pas de transmettre ce modèle à tes filles !!! Qui oserait remettre en question ce modèle que nous utilisons depuis des générations ?
Cette douleur, je la retrouve sur les visages et dans les cœurs des mères et de leurs filles. Cette incompréhension malgré l’amour, ce bagage transgénérationnel, cette difficulté à dire je t’aime et à vivre pleinement cette relation mère-fille, cette histoire familiale d’amour ravageur.
Cet épuisement, je le ressent dans le corps de ces femmes, de ces jeunes diplômées qui donnent toujours plus pour exister dans un monde d’hommes et que l’on ne me parle pas de plafond de verre !
Cette lutte, je la constate dans les yeux de ces femmes paniquées à l’idée de perdre l’homme de leur vie, parce qu’elle pense ne pas être à la hauteur et qui vont jusqu’à l’épuisement et s’oublie totalement au profit de leur famille.
Cette peur, je l’entends dans la vibration des voix de ces mères qui craignent de ne pas être à la hauteur, de ne pas prendre les bonnes décisions, qui se sentent démunies par rapport aux choix éducatifs pour offrir le meilleur à leurs enfants.
Que de souffrance, que d’incompréhension, que de moments manqués…
D’accord, mais comment faire ? Quelle est la solution ?
Et bien, il faut commencer par être en paix avec soi-même :
- Arrêter de culpabiliser,
- S’accepter et s’aimer,
- Être honnête avec soi et avec les siens
- Accepter ce que la vie met sur notre chemin
- Faire des choix et les assumer
- Savoir sur quoi nous pouvons agir et accepter ce que nous ne pouvons pas changer
- Vivre dans le présent
- Libérer son cœur et ses émotions pour accéder au lâcher prise
Et vous, vous commencez quand ?
